Un élevage qualifié d'"Auschwitz pour les chiens"
L'asbl de défense des animaux BLID (Belgische Landelijke Inspectiedienst voor Dierenwelzijn - Service d'inspection belge rural pour le bien-être des animaux, ndlr), va déposer plainte avec l'organisation de défense des animaux GAIA auprès du parquet d'Audenarde à l'encontre des propriétaires d'un élevage de chiens de Sint-Lievens-Houtem, dans les environs de Gand.
Maltraitance
L'élevage de chiens Vijverman-Vermeulen, nommé "Auschwitz pour chiens" par l'asbl BLID, est accusé par une ex-employée entre autres de maltraitance sur animaux, d'ignorance, d'"exécution arbitraire par sadisme" et d'"expérimentations injustifiables sur les animaux".
L'élevage a récemment reçu de l'administration provinciale de Flandre orientale et de la commune de Sint-Lievens-Houtem l'autorisation de s'étendre et de passer de 225 à 450 chiens. L'asbl BLID et l'asbl Anti Broodfok avaient auparavant introduit une objection à l'encontre de cette extension.
Contrôle
GAIA va maintenant, avec le soutien de BLID, prendre contact avec la ministre de la Santé publique, Laurette Onkelinx, compétente en matière du bien-être animal, et demander que soit retiré le permis environnemental qui a été accordé. L'asbl BLID souhaite également que la SPF Bien-être animal contrôle chaque semaine l'élevage jusqu'à ce que l'ensemble des chiens soient partis.
L'asbl BLID estime par ailleurs que l'attitude du VDAB de Alost, qui a envoyé le témoin dans l'élevage de chiens avec un contrat de formation, dépasse les bornes. "Le VDAB a qualifié les pratiques ignobles dans l'élevage de "normales" et a même qualifié la "formation" de "satisfaisante" afin de manipuler la femme", explique l'asbl. L'asbl pointe également du doigt l'attitude du vétérinaire qui visite de temps en temps l'élevage.
"Le SPF Bien-être animal est en sous-effectif et il y a un manque chronique de contrôles sur l'application des législations existantes.Les choses doivent changer", indique l'asbl, qui souhaite que des directives soient établies pour les élevages de chiens afin de garantir un nombre limite de cinquante chiens par élevage.
L'asbl estime également qu'il serait utile que les exploitants possèdent un diplôme en soins animaliers, que deux races de chien maximum soient élevées dans le même élevage et que des contrôles aient lieu chaque mois. (belga/7sur7)
Maltraitance
L'élevage de chiens Vijverman-Vermeulen, nommé "Auschwitz pour chiens" par l'asbl BLID, est accusé par une ex-employée entre autres de maltraitance sur animaux, d'ignorance, d'"exécution arbitraire par sadisme" et d'"expérimentations injustifiables sur les animaux".
L'élevage a récemment reçu de l'administration provinciale de Flandre orientale et de la commune de Sint-Lievens-Houtem l'autorisation de s'étendre et de passer de 225 à 450 chiens. L'asbl BLID et l'asbl Anti Broodfok avaient auparavant introduit une objection à l'encontre de cette extension.
Contrôle
GAIA va maintenant, avec le soutien de BLID, prendre contact avec la ministre de la Santé publique, Laurette Onkelinx, compétente en matière du bien-être animal, et demander que soit retiré le permis environnemental qui a été accordé. L'asbl BLID souhaite également que la SPF Bien-être animal contrôle chaque semaine l'élevage jusqu'à ce que l'ensemble des chiens soient partis.
L'asbl BLID estime par ailleurs que l'attitude du VDAB de Alost, qui a envoyé le témoin dans l'élevage de chiens avec un contrat de formation, dépasse les bornes. "Le VDAB a qualifié les pratiques ignobles dans l'élevage de "normales" et a même qualifié la "formation" de "satisfaisante" afin de manipuler la femme", explique l'asbl. L'asbl pointe également du doigt l'attitude du vétérinaire qui visite de temps en temps l'élevage.
"Le SPF Bien-être animal est en sous-effectif et il y a un manque chronique de contrôles sur l'application des législations existantes.Les choses doivent changer", indique l'asbl, qui souhaite que des directives soient établies pour les élevages de chiens afin de garantir un nombre limite de cinquante chiens par élevage.
L'asbl estime également qu'il serait utile que les exploitants possèdent un diplôme en soins animaliers, que deux races de chien maximum soient élevées dans le même élevage et que des contrôles aient lieu chaque mois. (belga/7sur7)